PERCEPTION DES OBJETS PUBLICITAIRES PAR LES FRANÇAIS

Voici un extrait des résultats de l'enquête CSA Research pour la Fédération Française des Professionnels de la Communication de l'Objet (2FPCO), parue en Juillet 2017. C'est la deuxième enquête de ce type et elle révèle assez clairement la perception des objets publicitaires par les Français.

Depuis, la Fédération communique largement sur le nom de "OBJET MEDIA" car d'après cette étude, l'objet publicitaire doit définitivement être considéré comme un média, tout comme la presse, la radio, la TV, l'affichage et le cinéma.
Mieux encore, cette enquête prouve l'efficacité des objets publicitaires en terme :
   > d'image positive de l'annonceur
   > d'intérêt pour l'objet distribué
   > de mémorisation de la marque ou du message sur l'objet

En choisissant d'utiliser l'objet média, un annonceur a peu de chance de louper sa communication, bien au contraire.

POINTS DE CONTACT DE LA COMMUNICATION PAR L’OBJET

Les objets publicitaires sont partout mais essentiellement dans les salons/foires et les magasins. Les Français peuvent également en recevoir au moment des événements culturels/sportifs, chez eux ou au travail.

CONSERVATION DES OBJETS PUBLICITAIRES

La quasi-totalité des Français (95%) conserve les objets publicitaires. La majorité d’entre eux les utilise, notamment les plus âgés (50 ans et plus) alors que les 18-24 ans ont davantage tendance à les oublier.
Quant à ceux qui les jettent directement ce sont davantage des hommes et des jeunes de 18-24 ans.

RAISONS DE CONSERVATION DES OBJETS PUBLICITAIRES

Ces objets publicitaires sont avant tout utiles mais certains les conservent pour des raisons hédoniques également. Le côté affectif n’intervient, quant à lui, que dans 25% des cas.

RAISONS DE CONSERVATION DES OBJETS PUBLICITAIRES

CATÉGORIES D’OBJETS PUBLICITAIRES POSSÉDÉES

Les instruments d’écriture font l’unanimité puisqu’ils sont gardés par la majorité des conservateurs, suivis de la papeterie. Viennent ensuite les accessoires informatiques, les goodies et le textile. Et chez un peu moins d’un quart d’entre eux, on retrouve les autres catégories d’objets.

CATÉGORIES D’OBJETS PUBLICITAIRES POSSÉDÉES

FRÉQUENCE D’UTILISATION DES OBJETS PUBLICITAIRES POSSÉDÉS

Une utilisation régulière des objets publicitaires. Près de 7 personnes sur 10 les utilisent de façon hebdomadaire. Elle est encore plus marquée chez les 65 ans et plus contrairement aux 25-34 ans qui s’en servent plutôt 2 à 3 fois dans l’année voire moins souvent.

FRÉQUENCE D’UTILISATION DES OBJETS PUBLICITAIRES POSSÉDÉS

INTÉRÊT PORTÉ ENVERS LES OBJETS PUBLICITAIRES POSSÉDÉS

Les accessoires informatiques sont, sans conteste, les objets les plus prisés, suivis par la bagagerie.

INTÉRÊT PORTÉ ENVERS LES OBJETS PUBLICITAIRES POSSÉDÉS

IMAGE DES OBJETS PUBLICITAIRES

Une image globalement positive (sympa et pratique) des objets publicitaires notamment auprès des 50-64 ans et des CSP-.

IMAGE DES OBJETS PUBLICITAIRES

CRITÈRES IMPORTANTS EN MATIÈRE D’OBJETS PUBLICITAIRES

Le côté éthique et écologique sont deux critères attendus par la grande majorité des Français. Quant à la garantie d’une fabrication française, elle est jugée comme plus importante que celle d’une fabrication européenne. Des dimensions auxquelles les femmes sont plus sensibles.

CRITÈRES IMPORTANTS EN MATIÈRE D’OBJETS PUBLICITAIRES

SOUVENIR DE LA MARQUE SUR LES OBJETS PUBLICITAIRES

Une bonne présence de la marque à l’esprit puisque 75% des Français s’en souviennent la plupart du temps.

SOUVENIR DE LA MARQUE SUR LES OBJETS PUBLICITAIRES

IMPACT SUR L’IMAGE DE MARQUE D’UN OBJET PUBLICITAIRE

Des objets publicitaires qui améliorent l’image des marques émettrices notamment auprès des jeunes de 18-24 ans.

IMPACT SUR L’IMAGE DE MARQUE D’UN OBJET PUBLICITAIRE

IMPACT SUR L’IMAGE DE MARQUE D’UN OBJET PUBLICITAIRE QUI PLAÎT

Les jeunes et les CSP- sont les plus impactés par les objets publicitaires en termes d’image. L’image de la marque/entreprise s’améliore quand l’objet publicitaire plaît…

IMPACT SUR L’IMAGE DE MARQUE D’UN OBJET PUBLICITAIRE QUI PLAÎT

CONCLUSION

LES 50 ANS ET PLUS : une cible acquise à conforter

Une cible sensible et acquise aux objets publicitaires : ils les reçoivent plutôt à domicile, ils en conservent et en utilisent beaucoup et régulièrement, et souhaitent en recevoir davantage car ils les jugent avant tout utiles, pratiques, sympathiques, voire distrayants. Ils sont notamment intéressés par la papeterie et l’horlogerie.
Mais l’impact de ces objets sur l’image qu’ils ont des marques reste très limité: que l’objet leur plaise ou pas, cela n’a que peu d’influence sur leur opinion.

Une cible acquise, à adresser régulièrement pour ne pas les décevoir, via des produits « utiles » si possible éthiques, écologiques ou de qualité française, dimensions auxquelles ils sont plus sensibles (comme les femmes).

LES 18-34 ANS : une cible de conquête à investir

Ils conservent les objets publicitaires mais ont plus tendance à les oublier. Ils sont moins sensibles à ce « rituel » et leur arrivent même de les jeter directement par manque d’intérêt, d’originalité ou d’effet de saturation. Ils en possèdent donc moins que la moyenne et les utilisent rarement. Ils sont néanmoins plus sensibles que la moyenne des Français aux articles de papeterie, aux goodies et aux objets de déco ou d’art de la table. Ils sont en revanche moins attachés à leur garantie de fabrication (française ou européenne).
Pour autant, lorsque ces objets publicitaires leur plaisent, cela peut impacter fortement l’image qu’ils ont des marques émettrices et ils peuvent s’en faire les « ambassadeurs ». Et inversement, lorsque l’objet est déceptif.

Leur volatilité et leur fort pouvoir de viralité en font une cible de conquête à adresser de façon plus ciblée et qualitative (utilité, modernité, originalité, qualité) que quantitative (effet de saturation). Les objets promotionnels qui leur sont proposés doivent être utiles, modernes et originaux pour les inciter à consommer et/ou leur donner envie de parler positivement des marques.

Source : Etude CSA pour 2FPCO, Juillet 2017